Qui est Job dans la Bible ?

Job et l’audience de Dieu  

Job est décrit comme un homme intègre et droit, originaire du pays d'Ouç. Bien qu’il ne soit pas israélite, il est béni de Dieu. Il a une famille nombreuse et des grandes richesses : 

‍« As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’a pas son pareil sur la terre : c’est un homme intègre et droit, qui craint Dieu et s’écarte du mal. » (Jb 1, 8)

• Lors d’une réunion céleste de Dieu avec ses anges, « l'Adversaire » (Satan, aussi appelé Lucifer dans la Bible) suggère à Dieu que Job ne lui est fidèle que parce qu'Il le bénit et Lui procure santé et richesse. 
• Dieu accepte alors que Satan éprouve Job pour voir jusqu’où ira sa foi et sa fidélité en Dieu : « Le Seigneur dit à l’Adversaire : “Soit ! Tu as pouvoir sur tout ce qu’il possède, mais tu ne porteras pas la main sur lui.” Et l’Adversaire se retira.»  (Jb 1, 12)

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Job accablé de malheurs 

À cause de Satan, qui n’y va pas de main morte, les malheurs commencent pour Job. 

• Il perd soudainement ses biens, ses troupeaux et ses dix enfants dans une série de catastrophes. 
• Malgré ses souffrances, Job n’accuse jamais Dieu — mais accuse le coup. Exaspérée, sa femme lui dit de maudire Dieu et de mourir : « Sa femme lui dit : “Tu persistes encore dans ton intégrité ! Maudis Dieu et meurs !” » (Jb 2, 9)
• Malgré tout cela, Job reste fidèle à Dieu. 

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Le dialogue avec ses amis, ou comment avoir le moral à 0 

Trois amis de Job, Élifaz de Témane, Bildad de Shouah et Sofar de Naama, viennent soi-disant pour le réconforter… sauf que cette discussion apparaît plus comme une montagne de reproches qu’autre chose. 

Des chapitres 4 à 37, les trois amis tentent d’expliquer à Job que s’il lui arrive tant de malheurs, c’est qu’il n’a pas agit comme Dieu le voulait, car Dieu est toujours juste. En gros, ils lui balancent que « il n’a que ce qu’il mérite » : 

« Bildad de Shouah prit la parole et dit : “Vas-tu longtemps encore tenir de tels propos, et donner libre cours à ce vent de paroles ?” » (Jb 8, 1-2)

Malgré les discours accusateurs de ses potes, Job reste persuadé qu’il n’a rien fait de mal. Comme pour lui, il est innocent, Dieu n’est pas responsable de ses malheurs, car Dieu est juste. 

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Job accuse Dieu : trop c’est trop 

Mais au bout d’un moment, Job commence à en avoir ras-le-bol de toutes ses souffrances — et les paroles de ses amis ne l’encouragent pas à voir le bon côté des choses. 

Dans sa souffrance et son malheur, Job crie vers Dieu avec des accusations amères. Il le somme de se manifester pour lui expliquer les raisons de ses douleurs :

« Vers toi je crie, et tu ne réponds pas ; je me tiens devant toi, et tu me fixes du regard ! Tu es devenu cruel pour moi, de ta poigne vigoureuse tu t’acharnes sur moi. Tu m’emportes sur le vent, tu m’y fais chevaucher, tu me dissous dans l’orage. Oui, je le sais, tu me ramènes à la mort, au rendez-vous de tout vivant.» (Jb 30, 20-23)

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L'intervention d'Élihou : merci mec ! 

C’est là que débarque un quatrième pote de Job, Elihou, qui lui reproche son attitude de rébellion envers Dieu. Il souligne l'importance de l'humilité devant Dieu et exhorte Job à reconnaître qu’Il est juste et bon : 

« Aussi, écoutez-moi, hommes sensés : loin de Dieu la méchanceté, loin du Puissant l’injustice ! Il rend à l’homme selon ses actes et traite chacun d’après sa conduite. » (Jb 34, 10-11)

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La visite virtuelle de l'Univers : c’est la 3D avant l’heure 

Dieu se manifeste finalement dans une tempête et interroge Job sur sa connaissance de l'univers : 

« Où étais-tu quand j’ai fondé la terre ? Indique-le, si tu possèdes la science ! Qui en a fixé les mesures ? Le sais-tu ? Qui sur elle a tendu le cordeau ? Sur quoi ses bases furent-elles appuyées, et qui posa sa pierre angulaire tandis que chantaient ensemble les étoiles du matin et que tous les fils de Dieu criaient d’allégresse ?  » (Jb 38, 4-7)

Dieu fait comprendre à Job qu'il a une vision complète de toute chose qu’il a créée sur terre par sa parole, et qu'il est donc insensé pour un être humain de remettre en question sa justice. 

Dieu décrit ensuite à Job deux puissantes créatures, Béhémoth et Léviathan, symbolisant sa domination sur toutes les êtres de la terre et de la mer. Finalement, Dieu montre à Job qu’il connaît par cœur ses créatures (qu’il a créées lors des 7 jours de la Création) et qu’il fait régner la justice partout sur la Terre.

Face à l'explication de Dieu, Job se repent et demande pardon à Dieu. Il a désormais foi en Dieu : « C’est pourquoi je me rétracte et me repens sur la poussière et sur la cendre. » (Jb 42, 6)

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Une fin heureuse pour le brave Job

Après s’être repenti et demander pardon à Dieu, Job reçoit en double tout ce qu'il avait perdu : « Le Seigneur rétablit la condition de Job tandis qu’il intercédait pour son prochain, et le Seigneur porta au double tous les biens de Job. » (Jb 42, 10). C’est sa fidélité à Dieu et sa confiance en Lui qui le sauvent, malgré les difficultés il ne se détourne pas de Dieu. Job aura encore 10 autres enfants et mourra après encore 140 d’existence.