Quels textes bibliques lire pour un enterrement ?
Pour accompagner un deuil ou préparer une messe d’enterrement, voici une petite sélection de quelques textes bibliques. Cette sélection n’est évidemment pas exhaustive.
Dieu fera disparaître la mort pour toujours
Le livre du prophète Isaïe évoque la déportation du peuple juif à Babylone avant son retour d’exil. Après la détresse et le désespoir, des temps meilleurs sont à espérer.
« Le Seigneur de l’univers préparera pour tous les peuples, sur sa montagne, un festin de viandes grasses et de vins capiteux, un festin de viandes succulentes et de vins décanté.
Sur cette montagne, il fera disparaître le voile de deuil qui enveloppe tous les peuples et le linceul qui couvre toutes les nations. Il fera disparaître la mort pour toujours. Le Seigneur Dieu essuiera les larmes sur tous les visages, et par toute la terre il effacera l’humiliation de son peuple. Le Seigneur a parlé.
Et ce jour-là, on dira : « Voici notre Dieu, en lui nous espérions, et il nous a sauvés ; c’est lui le Seigneur, en lui nous espérions ; exultons, réjouissons-nous : il nous a sauvés ! »
Livre du prophète d'Isaïe, chapitre 25, versets 6 à 9. Traduction AELF.
Cet extrait du livre d'Isaïe annonce le banquet fastueux que Dieu offrira à tous les peuples. Ce sera la fin des humiliations, un temps de réconciliation et de bonheur. N'est-ce pas ce qui attend aussi le défunt ?
Ce sont aussi les prémices d'une promesse et l'annonce de temps meilleurs à venir. « Il fera disparaître le voile de deuil. Il fera disparaître la mort » (Is 25, 6-7).
Les chrétiens interprètent également ces versets comme les prémices de la résurrection des morts, comme Jésus l'a révélé et réalisé par sa propre résurrection.

La tendresse de Dieu
Le livre des Lamentations décrit les ravages de la guerre et de la destruction de la ville de Jérusalem. Sous forme de poèmes, ces lamentations mêlent la plainte à l'espoir, qui demeure tout de même en Dieu.
« Waw — Il m’a broyé les dents avec du gravier, il m’enfouit dans la cendre. Tu enlèves la paix à mon âme, j’ai oublié le bonheur ; j’ai dit : « Mon assurance a disparu, et l’espoir qui me venait du Seigneur. »
Zaïn — Rappelle-toi ma misère et mon errance, l’absinthe et le poison. Elle se rappelle, mon âme, elle se rappelle ; en moi, elle défaille. Voici ce que je redis en mon cœur, et c’est pourquoi j’espère :
Heth — Grâce à l’amour du Seigneur, nous ne sommes pas anéantis ; ses tendresses ne s’épuisent pas ; elles se renouvellent chaque matin, – oui, ta fidélité surabonde. Je me dis : « Le Seigneur est mon partage, c’est pourquoi j’espère en lui. »
Teth — Le Seigneur est bon pour qui se tourne vers lui, pour celui qui le cherche. Il est bon d’espérer en silence le salut du Seigneur. »
Livre des Lamentations, chapitre 3, verset 16 à 26. Traduction AELF
Au cœur de la détresse, le peuple juif garde espoir en Dieu. En effet, le contexte historique est dur : les Juifs ont tout perdu ! Leur cité et leur terre promise donnée par Dieu a été envahie, pillée et saccagée. Les Juifs sont alors déportés et loin de leur cité. Les questions et les doutes affluent : ont-ils été abandonnés par Dieu ? Seraient-ils seuls au monde désormais ?
Pourtant, ces paroles du poème appellent à garder espoir malgré tout, alors que tout semble perdu pour de bon. Le croyant croit et espère toujours en l'amour de Dieu.
Lors d'un enterrement, cela peut appeler le croyant à la résilience et à la confiance.
Au temps de sa visite, ils resplendiront
Le livre de la Sagesse aborde la question de la destinée humaine : peut-on trouver le bonheur aujourd'hui, mais aussi dans l'au-delà ?
« Dieu a créé l’homme pour l’incorruptibilité, il a fait de lui une image de sa propre identité. Mais les âmes des justes sont dans la main de Dieu ; aucun tourment n’a de prise sur eux.
Aux yeux de l’insensé, ils ont paru mourir ; leur départ est compris comme un malheur, et leur éloignement, comme une fin : mais ils sont dans la paix.
Au regard des hommes, ils ont subi un châtiment, mais l’espérance de l’immortalité les comblait. Après de faibles peines, de grands bienfaits les attendent, car Dieu les a mis à l’épreuve et trouvés dignes de lui.
Comme l’or au creuset, il les a éprouvés ; comme une offrande parfaite, il les accueille. Au temps de sa visite, ils resplendiront : comme l’étincelle qui court sur la paille, ils avancent.
Ils jugeront les nations, ils auront pouvoir sur les peuples, et le Seigneur régnera sur eux pour les siècles.
Qui met en lui sa foi comprendra la vérité ; ceux qui sont fidèles resteront, dans l’amour, près de lui. Pour ses amis, grâce et miséricorde : il visitera ses élus. »
Livre de la Sagesse, chapitre 2 verset 23 et chapitre 3 verset 1 à 9. Traduction AELF.
Je sais que mon rédempteur est vivant
Le livre de Job est un livre très dur à lire : un homme riche, très pieux et fidèle à Dieu… perd tout, du jour au lendemain. Pourtant, dans ce passage, Job a des paroles de foi absolument lumineuses :
« Job prit la parole et dit :
[...] Ah, si seulement on écrivait mes paroles, si on les gravait sur une stèle avec un ciseau de fer et du plomb, si on les sculptait dans le roc pour toujours !
Mais je sais, moi, que mon rédempteur est vivant, que, le dernier, il se lèvera sur la poussière ; et quand bien même on m’arracherait la peau, de ma chair je verrai Dieu. Je le verrai, moi en personne, et si mes yeux le regardent, il ne sera plus un étranger. Mon cœur en défaille au-dedans de moi. Lorsque vous dites : “Comment le poursuivre et trouver en lui prétexte à procès ?”.
Livre de Job chapitre 19, verset 1 et versets 23 à 27. Traduction AELF
La foi de Job est mise à rude épreuve. Il a tout perdu : ses biens, sa famille, ses amis, sa santé. Pourtant, ce texte met en valeur sa certitude : Dieu est vivant : « je sais que mon rédempteur est vivant ». Au cœur des ténèbres ou au seuil de la mort, ce texte est une invitation pour le fidèle à se tourner vers Dieu avec courage et foi, alors que tout semble perdu.

La résurrection de la chair
« La main du Seigneur se posa sur moi, par son esprit il m’emporta et me déposa au milieu d’une vallée ; elle était pleine d’ossements.
Il me fit circuler parmi eux ; le sol de la vallée en était couvert, et ils étaient tout à fait desséchés.
Alors le Seigneur me dit :
— Fils d’homme, ces ossements peuvent-ils revivre ?
Je lui répondis :
— Seigneur Dieu, c’est toi qui le sais !
Il me dit alors :
— Prophétise sur ces ossements. Tu leur diras : Ossements desséchés, écoutez la parole du Seigneur : Ainsi parle le Seigneur Dieu à ces ossements : Je vais faire entrer en vous l’esprit, et vous vivrez. Je vais mettre sur vous des nerfs, vous couvrir de chair, et vous revêtir de peau ; je vous donnerai l’esprit, et vous vivrez. Alors vous saurez que Je suis le Seigneur.
Je prophétisai, comme j’en avais reçu l’ordre. Pendant que je prophétisais, il y eut un bruit, puis une violente secousse, et les ossements se rapprochèrent les uns des autres. Je vis qu’ils se couvraient de nerfs, la chair repoussait, la peau les recouvrait, mais il n’y avait pas d’esprit en eux.
Le Seigneur me dit alors :
— Adresse une prophétie à l’esprit, prophétise, fils d’homme. Dis à l’esprit : Ainsi parle le Seigneur Dieu : Viens des quatre vents, esprit ! Souffle sur ces morts, et qu’ils vivent ! »
Je prophétisai, comme il m’en avait donné l’ordre, et l’esprit entra en eux ; ils revinrent à la vie, et ils se dressèrent sur leurs pieds : c’était une armée immense !
Puis le Seigneur me dit :
— Fils d’homme, ces ossements, c’est toute la maison d’Israël. Car ils disent : “Nos ossements sont desséchés, notre espérance est détruite, nous sommes perdus !” C’est pourquoi, prophétise. Tu leur diras : Ainsi parle le Seigneur Dieu : Je vais ouvrir vos tombeaux et je vous en ferai remonter, ô mon peuple, et je vous ramènerai sur la terre d’Israël. Vous saurez que Je suis le Seigneur, quand j’ouvrirai vos tombeaux et vous en ferai remonter, ô mon peuple ! Je mettrai en vous mon esprit, et vous vivrez ; je vous donnerai le repos sur votre terre. Alors vous saurez que Je suis le Seigneur : j’ai parlé et je le ferai – oracle du Seigneur. »
Livre d'Ézéchiel, chapitre 37, versets 1 à 14. Traduction AELF.

Le Seigneur est mon berger
Dans ce psaume, le croyant met sa confiance en Dieu.
« Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien.
Sur des prés d'herbe fraîche, il me fait reposer. Il me mène vers les eaux tranquilles et me fait revivre ; il me conduit par le juste chemin pour l'honneur de son nom.
Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : ton bâton me guide et me rassure.
Tu prépares la table pour moi devant mes ennemis ; tu répands le parfum sur ma tête, ma coupe est débordante.
Grâce et bonheur m'accompagnent tous les jours de ma vie ; j'habiterai la maison du Seigneur pour la durée de mes jours. »
Psaume 23 (22). Traduction AELF.
Habiter la maison du Seigneur
« Le Seigneur est ma lumière et mon salut ; de qui aurais-je crainte ? Le Seigneur est le rempart de ma vie ; devant qui tremblerais-je ?
Si des méchants s'avancent contre moi pour me déchirer, ce sont eux, mes ennemis, mes adversaires, qui perdent pied et succombent.
Qu'une armée se déploie devant moi, mon coeur est sans crainte ; que la bataille s'engage contre moi, je garde confiance.
J'ai demandé une chose au Seigneur, la seule que je cherche : habiter la maison du Seigneur tous les jours de ma vie, pour admirer le Seigneur dans sa beauté et m'attacher à son temple.
Oui, il me réserve un lieu sûr au jour du malheur ; il me cache au plus secret de sa tente, il m'élève sur le roc.
Maintenant je relève la tête devant mes ennemis. J'irai célébrer dans sa tente le sacrifice d'ovation ; je chanterai, je fêterai le Seigneur. Écoute, Seigneur, je t'appelle ! Pitié ! Réponds-moi ! Mon coeur m'a redit ta parole : « Cherchez ma face. »
C'est ta face, Seigneur, que je cherche : ne me cache pas ta face. N'écarte pas ton serviteur avec colère : tu restes mon secours. Ne me laisse pas, ne m'abandonne pas, Dieu, mon salut !
Mon père et ma mère m'abandonnent ; le Seigneur me reçoit.
Enseigne-moi ton chemin, Seigneur, conduis-moi par des routes sûres, malgré ceux qui me guettent.
Ne me livre pas à la merci de l'adversaire : contre moi se sont levés de faux témoins qui soufflent la violence.
Mais j'en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur sur la terre des vivants. »
Psaume 26 (27). Traduction AELF.
La tempête apaisée
« Ce jour-là, le soir venu, il dit à ses disciples : « Passons sur l’autre rive. »
Quittant la foule, ils emmenèrent Jésus, comme il était, dans la barque, et d’autres barques l’accompagnaient.
Survient une violente tempête. Les vagues se jetaient sur la barque, si bien que déjà elle se remplissait.
Lui dormait sur le coussin à l’arrière. Les disciples le réveillent et lui disent : « Maître, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien ? »
Réveillé, il menaça le vent et dit à la mer : « Silence, tais-toi ! » Le vent tomba, et il se fit un grand calme.
Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? »
Saisis d’une grande crainte, ils se disaient entre eux : « Qui est-il donc, celui-ci, pour que même le vent et la mer lui obéissent ? »
Évangile selon saint Marc, chapitre 5, versets 35 à 41. Traduction AELF.

Dans la maison du Père
Ce passage fait suite à la naissance de Jésus à Bethléem, ainsi qu'au récit de sa circoncision et de sa présentation au Temple.
« Chaque année, les parents de Jésus se rendaient à Jérusalem pour la fête de la Pâque. Quand il eut douze ans, ils montèrent en pèlerinage suivant la coutume. À la fin de la fête, comme ils s’en retournaient, le jeune Jésus resta à Jérusalem à l’insu de ses parents.
Pensant qu’il était dans le convoi des pèlerins, ils firent une journée de chemin avant de le chercher parmi leurs parents et connaissances. Ne le trouvant pas, ils retournèrent à Jérusalem, en continuant à le chercher.
C’est au bout de trois jours qu’ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs de la Loi : il les écoutait et leur posait des questions, et tous ceux qui l’entendaient s’extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses.
En le voyant, ses parents furent frappés d’étonnement, et sa mère lui dit : « Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois comme ton père et moi, nous avons souffert en te cherchant ! »
Il leur dit : « Comment se fait-il que vous m’ayez cherché ? Ne saviez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père ? » Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait. »
Évangile de Luc, chapitre 2, versets 42 à 50. Traduction AELF.
Pour le croyant, il y a une vie au-delà de la mort. Or, sa place n'est-elle pas comme Jésus auprès de son Père ? Lu lors de certaines messes de funérailles, ce texte présente le lieu dans lequel le défunt est attendu : auprès de Dieu.

Heureux êtes-vous
Le « sermon sur la montagne » est un discours inaugural que Jésus tient au début de sa vie publique.
« Voyant les foules, Jésus gravit la montagne. Il s’assit, et ses disciples s’approchèrent de lui. Alors, ouvrant la bouche, il les enseignait. Il disait :
— Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux.
Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés.
Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage.
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés.
Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde.
Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu.
Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu.
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des Cieux est à eux.
Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi.
Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! C’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui vous ont précédés. »
Évangile de Matthieu chapitre 5, versets 1 à 12. Traduction AELF.
Lazare sort de son tombeau
Dans l'Évangile de Jean, Jésus accomplit un miracle dans le village de Béthanie : son ami Lazare est mort depuis quelques jours, mais Jésus le fait revenir à la vie…
« À son arrivée, Jésus trouva Lazare au tombeau depuis quatre jours déjà.
Comme Béthanie était tout près de Jérusalem – à une distance de quinze stades (c’est-à-dire une demi-heure de marche environ) –, beaucoup de Juifs étaient venus réconforter Marthe et Marie au sujet de leur frère.
Lorsque Marthe apprit l’arrivée de Jésus, elle partit à sa rencontre, tandis que Marie restait assise à la maison. Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. Mais maintenant encore, je le sais, tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. »
Jésus lui dit : « Ton frère ressuscitera. »
Marthe reprit : « Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. »
Jésus lui dit : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? »
Elle répondit : « Oui, Seigneur, je le crois : tu es le Christ, le Fils de Dieu, tu es celui qui vient dans le monde. »
Évangile de Jean chapitre 11, versets 17 à 27. Traduction AELF.

Les cieux nouveaux et la terre nouvelle
Dernier livre de la Bible, l'Apocalypse est une révélation des réalités célestes donnée par Dieu à un homme. Il s’agit de visions symboliques.
« Alors j’ai vu un ciel nouveau et une terre nouvelle, car le premier ciel et la première terre s’en étaient allés et, de mer, il n’y en a plus.
Et la Ville sainte, la Jérusalem nouvelle, je l’ai vue qui descendait du ciel, d’auprès de Dieu, prête pour les noces, comme une épouse parée pour son mari.
Et j’entendis une voix forte qui venait du Trône. Elle disait : « Voici la demeure de Dieu avec les hommes ; il demeurera avec eux, et ils seront ses peuples, et lui-même, Dieu avec eux, sera leur Dieu. Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur : ce qui était en premier s’en est allé. »
Alors celui qui siégeait sur le Trône déclara : « Voici que je fais toutes choses nouvelles. » Et il dit : « Écris, car ces paroles sont dignes de foi et vraies. »
Puis il me dit : « C’est fait. Moi, je suis l’alpha et l’oméga, le commencement et la fin. À celui qui a soif, moi, je donnerai l’eau de la source de vie, gratuitement.
Tel sera l’héritage du vainqueur ; je serai son Dieu, et lui sera mon fils. »
Livre de l'Apocalypse chapitre 21, verset 1 à 7. Traduction AELF.
La résurrection des morts
Dans cet extrait de l'évangile de Jean, Jésus annonce la résurrection des morts.
« Tous ceux que me donne le Père viendront jusqu’à moi ; et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors. Car je suis descendu du ciel pour faire non pas ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé.
Or, telle est la volonté de Celui qui m’a envoyé : que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. Telle est la volonté de mon Père : que celui qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. »
Évangile de Jean, chapitre 6, versets 37 à 40. Traduction AELF.

Ressusciter avec le Christ
Dans cette lettre adressée aux Romains, saint Paul annonce la résurrection.
« Ne le savez-vous pas ? Nous tous qui par le baptême avons été unis au Christ Jésus, c’est à sa mort que nous avons été unis par le baptême.
Si donc, par le baptême qui nous unit à sa mort, nous avons été mis au tombeau avec lui, c’est pour que nous menions une vie nouvelle, nous aussi, comme le Christ qui, par la toute-puissance du Père, est ressuscité d’entre les morts. [...]
Et si nous sommes passés par la mort avec le Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui. Nous le savons en effet : ressuscité d’entre les morts, le Christ ne meurt plus ; la mort n’a plus de pouvoir sur lui. »
Lettre de saint Paul apôtre aux Romains, chapitre 6, versets 3 à 5, et 8 à 9.